Il y a peu de temps, 2 nouveaux sites ont été ajoutés à la liste du patrimoine mondial par l’UNESCO. L’un d’eux est le bazar historique de Tabriz, l’une des dernières grandes villes du pays où je n’avais pas encore trainé mes guêtres.
Profitant de ce regain de curiosité provoqué par ce classement, me voici donc sur la route de la plus grande ville du nord ouest de l’Iran. Par chance, 2 autres sites, également reconnus par l’organisation, se trouvent (plus ou moins) sur mon chemin : Soltanieh, l’ancienne capitale des tribus mongoles s’étant installées la région, et Tashté-Soleiman, un ancien temple Zoroastrien.
Première étape donc : Soltanieh à 200 km à l’ouest de Téhéran.
De l’ancienne capitale, seul le mausolée d’Oljeitu construit au XIIIème et XIVème siècle subsiste. Il s’agit d’un gigantesque dôme de brique recouvert de faïence turquoise.
Le monument en impose encore aujourd’hui. C’est à plusieurs kilomètres de la ville où il est le plus impressionnant : avec ses 50 mètres, il couronne outrageusement le village et les prairies qui l’entourent.
De plus près, le temps a manifestement laissé son empreinte. Les minarets sur son toit sont très endommagés, et cela n’est rien à côté de la faïence et des décorations en stuc tombées en grande partie.
Des travaux de rénovation sont en cours, mais les travaux sembles pharaoniques tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. On peut cependant saluer la petite équipe de personne qui travaille sur ce chantier, car même si il semble disposer de faibles moyens, cela a déjà permis de rendre à la coupole son éclat bleuté.
dimanche 7 août 2011
samedi 6 août 2011
Blague locale
Les iraniens sont extrêmement chauvins, et de fait il est exceptionnel de les entendre critiquer leur pays (dans le sens nation).
Les très rares occasions ou ils le font, est dans le but d’égratigner le pouvoir en place, et ils le font avec un certain humour.
L’exemple en est cette blague racontée dernièrement par un de mes collègues et qui illustre bien l’état d’esprit d’une certaine partie de la population.
La voilà donc :
Obama, Sarkozy et Ahmadinedjad se retrouvent tous les 3 à la porte de l’enfer. Complètement estomaqués individuellement de se retrouver ici plutôt qu’au paradis, ils demandent à voir le patron des lieux pour comprendre ce qu’ils leur arrivent.
Chose faite et après plusieurs heures de palabre après, Lucifer leur dit : Assez parlé. Je vous offre une dernière possibilité de me convaincre que votre place n’est pas ici. Appelez qui vous voulez pour plaider votre cas, et j’aviserai ensuite.
Barack commence. Il prend le téléphone, appelle sa femme Michelle à Washington DC, lui explique la situation. Il passe le combiné à Lucifer, et s’ensuit une longue diatribe de sa femme vantant les bienfaits de son mari sur sa vie de famille, son pays, …
Lucifer raccroche,… réfléchit quelques secondes, puis dit « Mouaif, pas très convaincant tout ça,…. Bon j’y réfléchis. En attendant ça fera 5000 $ ».
Obama, un peu surpris, se demande pourquoi cet argent. Lucifer lui répond un peu énervé : « Bah quoi, tu crois que c’est gratuit les appels en longue distance ??? C’est que ça coute pépette pour avoir un câble qui relie l’enfer à la surface de la terre !!! ».
Obama s’exécute sans plus de question.
Au tour de Nicolas, n’étant pas très sur de son rôle de mari modèle, il préfère appeler son 1er ministre à Paris. Même topo : explique ce qu’il lui arrive, passe le combiné à Lucifer.
Quelques dizaines de minutes après, Il raccroche, regarde Nicolas, et lui dit :
« Pas drôle ton collègue, …bon laisse moi y penser, et donne moi mes 3000 € ! ».
Il voit Sarkozy commencer à maugréer, et pour éviter les discussions, Lucifer le coupe méchamment : « Quoi, y a encore un problème ? Vous croyez vraiment que c’est gratuit le téléphone ??? »
Un peu effrayé, Sarkosy lui donne ses 3000 €.
Arrive au tour de Mahmoud : « Mais ce n’est pas normal de me retrouver, je suis un vrai croyant moi ! Je suis l’icône de la liberté dans mon pays, je suis…. ». Lucifer reprend immédiatement : « Bon, on va pas y passer 3 heures, t’appelle ou quoi ???? ».
Mahmoud prend le téléphone, compose le numéro du guide suprême à Téhéran : « Allo, Khamenei ? Salam, Khoubasti ? Rasta na bachid….. », Lucifer s’impatiente, et prend finalement le téléphone. Il raccroche plusieurs minutes après, hilare !
« Si ça, c’est un amis, t’as pas besoin d’ennemis toi !!….Bon OK, je regarde ».
Mahmoud commence à sortir ses liasses de Rials, mais Lucifer réagit et lui dit que c’est gratuit pour lui.
Un peu choqués par ce qu’ils considèrent comme une injustice, Barack et Nicolas commencent à protester….
Lucifer, en les regardant de travers, leur répond : « Quoi ? Lui, il a passé un appel LOCAL !!! ».
Comprenne qui pourra…
Les très rares occasions ou ils le font, est dans le but d’égratigner le pouvoir en place, et ils le font avec un certain humour.
L’exemple en est cette blague racontée dernièrement par un de mes collègues et qui illustre bien l’état d’esprit d’une certaine partie de la population.
La voilà donc :
Obama, Sarkozy et Ahmadinedjad se retrouvent tous les 3 à la porte de l’enfer. Complètement estomaqués individuellement de se retrouver ici plutôt qu’au paradis, ils demandent à voir le patron des lieux pour comprendre ce qu’ils leur arrivent.
Chose faite et après plusieurs heures de palabre après, Lucifer leur dit : Assez parlé. Je vous offre une dernière possibilité de me convaincre que votre place n’est pas ici. Appelez qui vous voulez pour plaider votre cas, et j’aviserai ensuite.
Barack commence. Il prend le téléphone, appelle sa femme Michelle à Washington DC, lui explique la situation. Il passe le combiné à Lucifer, et s’ensuit une longue diatribe de sa femme vantant les bienfaits de son mari sur sa vie de famille, son pays, …
Lucifer raccroche,… réfléchit quelques secondes, puis dit « Mouaif, pas très convaincant tout ça,…. Bon j’y réfléchis. En attendant ça fera 5000 $ ».
Obama, un peu surpris, se demande pourquoi cet argent. Lucifer lui répond un peu énervé : « Bah quoi, tu crois que c’est gratuit les appels en longue distance ??? C’est que ça coute pépette pour avoir un câble qui relie l’enfer à la surface de la terre !!! ».
Obama s’exécute sans plus de question.
Au tour de Nicolas, n’étant pas très sur de son rôle de mari modèle, il préfère appeler son 1er ministre à Paris. Même topo : explique ce qu’il lui arrive, passe le combiné à Lucifer.
Quelques dizaines de minutes après, Il raccroche, regarde Nicolas, et lui dit :
« Pas drôle ton collègue, …bon laisse moi y penser, et donne moi mes 3000 € ! ».
Il voit Sarkozy commencer à maugréer, et pour éviter les discussions, Lucifer le coupe méchamment : « Quoi, y a encore un problème ? Vous croyez vraiment que c’est gratuit le téléphone ??? »
Un peu effrayé, Sarkosy lui donne ses 3000 €.
Arrive au tour de Mahmoud : « Mais ce n’est pas normal de me retrouver, je suis un vrai croyant moi ! Je suis l’icône de la liberté dans mon pays, je suis…. ». Lucifer reprend immédiatement : « Bon, on va pas y passer 3 heures, t’appelle ou quoi ???? ».
Mahmoud prend le téléphone, compose le numéro du guide suprême à Téhéran : « Allo, Khamenei ? Salam, Khoubasti ? Rasta na bachid….. », Lucifer s’impatiente, et prend finalement le téléphone. Il raccroche plusieurs minutes après, hilare !
« Si ça, c’est un amis, t’as pas besoin d’ennemis toi !!….Bon OK, je regarde ».
Mahmoud commence à sortir ses liasses de Rials, mais Lucifer réagit et lui dit que c’est gratuit pour lui.
Un peu choqués par ce qu’ils considèrent comme une injustice, Barack et Nicolas commencent à protester….
Lucifer, en les regardant de travers, leur répond : « Quoi ? Lui, il a passé un appel LOCAL !!! ».
Comprenne qui pourra…
dimanche 19 juin 2011
Caspian Sea (Bis repetita)
Dans la catégorie « j’aime / j’aime pas », aujourd’hui voici le cas de la ville de « Bandar Anzali ».
A de rares exceptions prés (comme Ispahan ou Yazd), les villes Iraniennes ne brillent malheureusement pas par leur beauté. Je passerai sur les faubourgs développés en totale anarchie le long des grands axe routier et qui n’ont aucun intérêt (mais c’est aussi un peu les cas des banlieues en Europe,….), pour me concentrer sur les centres « historiques ».
Prenons par exemple le cas de Bandar-Anzali, c'est le principal port iranien donnant sur la mer Caspienne. Cette ville a été en parti construite par les Russes pendant l’occupation du nord du pays au début du XXème siècle. Il reste encore quelques beaux bâtiments de cette époque avec leur façade décorée. Sous certain aspect, on pourrait même y trouver une certaine ressemblance avec des villes de l’est de l’Europe.
Vieille immeuble de Bandar Anzali à l'abandon
Mais manifestement la sauvegarde du patrimoine architectural n’est pas la priorité : les immeubles sont à l’abandon et laissent progressivement leur place à des constructions d’une banalité ou d’une laideur affligeante.
Le cas de cette ville n’est pas unique. Je suis souvent atterré de voir à Téhéran autant de vieux bâtiments, ou de vieilles maisons bourgeoises être détruits sans aucun remord. Il en va même ainsi dans les joyaux que sont Ispahan ou dans Yazd pourtant privilégiés en apparence.
Maison d'Ispahan
Même si de temps en temps, des travaux sont entrepris pour rénover les bâtiments les plus anciens, ils restent malheureusement rares et souvent dictées par l'urgence (c'est par exemple le cas pour un monument pourtant classé à l'Unesco, le dôme de Soltanieh en très mauvaise état).
La priorité du gouvernement n'est manifestement pas de mettre en valeur son patrimoine architectural, et je crains que cela ne soit trop tard pour certains sites complètement défigurés.
A de rares exceptions prés (comme Ispahan ou Yazd), les villes Iraniennes ne brillent malheureusement pas par leur beauté. Je passerai sur les faubourgs développés en totale anarchie le long des grands axe routier et qui n’ont aucun intérêt (mais c’est aussi un peu les cas des banlieues en Europe,….), pour me concentrer sur les centres « historiques ».
Prenons par exemple le cas de Bandar-Anzali, c'est le principal port iranien donnant sur la mer Caspienne. Cette ville a été en parti construite par les Russes pendant l’occupation du nord du pays au début du XXème siècle. Il reste encore quelques beaux bâtiments de cette époque avec leur façade décorée. Sous certain aspect, on pourrait même y trouver une certaine ressemblance avec des villes de l’est de l’Europe.
Vieille immeuble de Bandar Anzali à l'abandon
Mais manifestement la sauvegarde du patrimoine architectural n’est pas la priorité : les immeubles sont à l’abandon et laissent progressivement leur place à des constructions d’une banalité ou d’une laideur affligeante.
Le cas de cette ville n’est pas unique. Je suis souvent atterré de voir à Téhéran autant de vieux bâtiments, ou de vieilles maisons bourgeoises être détruits sans aucun remord. Il en va même ainsi dans les joyaux que sont Ispahan ou dans Yazd pourtant privilégiés en apparence.
Maison d'Ispahan
Même si de temps en temps, des travaux sont entrepris pour rénover les bâtiments les plus anciens, ils restent malheureusement rares et souvent dictées par l'urgence (c'est par exemple le cas pour un monument pourtant classé à l'Unesco, le dôme de Soltanieh en très mauvaise état).
La priorité du gouvernement n'est manifestement pas de mettre en valeur son patrimoine architectural, et je crains que cela ne soit trop tard pour certains sites complètement défigurés.
dimanche 12 juin 2011
Caspian Sea
On m’a très fréquemment vanté la beauté des paysages verdoyants de la mer Caspienne. La destination est l’un des lieux de villégiature préférés des Téhérannais. Elle a le mérite d’être relativement proche, et surtout de bénéficier de conditions à l’opposé de celles de Téhéran.
Difficile de croire en effet que de l’autre côté des montagnes qui entourent une capitale balayée par les vents du désert, se trouve des rivières, des lacs, des forêts qui rappelle un peu les paysages du Jura en France.
La raison en est que cette fameuse chaine montagneuse, l’Alborz, bloque une partie des nuages dont les précipitations ne profitent qu’au versant nord. Le résultat en est un climat qui favorise une végétation devenue luxuriante au point que les iraniens l’appellent exagérément « Jungle ».
Les bords de la Caspienne ne présente que peu d’intérêt : l’eau est trouble (c’est un champ pétrolifère important), les plages souvent souillées sont peu accueillantes (de tout façon, se baigner tout habillé à cause des lois iraniennes ne m’enchante pas trop), …en revanche, j’ai plutôt apprécié l’arrière pays et ses petits villages enfoncées dans les vallées.
L’un des plus célèbres est Masouleh. Il est construit en terrasse sur un flanc de montagne, le lieu est connu en Iran comme l’endroit ou « le toit des maisons est le chemin pour ceux du dessus ». Le village a su, avec ses maisons ocres, conserver une vraie authenticité jusqu’à aujourd’hui.
(La photo n’est pas de moi car impossible de retrouver les miennes)
Il existe également, sur la route de Masouleh, une petite ville du nom de Fuman. Rien de bien palpitant, mais il y a une spécialité de galettes fourrées avec une pâte de noix qui vaut vraiment le déplacement.
Difficile de croire en effet que de l’autre côté des montagnes qui entourent une capitale balayée par les vents du désert, se trouve des rivières, des lacs, des forêts qui rappelle un peu les paysages du Jura en France.
La raison en est que cette fameuse chaine montagneuse, l’Alborz, bloque une partie des nuages dont les précipitations ne profitent qu’au versant nord. Le résultat en est un climat qui favorise une végétation devenue luxuriante au point que les iraniens l’appellent exagérément « Jungle ».
Les bords de la Caspienne ne présente que peu d’intérêt : l’eau est trouble (c’est un champ pétrolifère important), les plages souvent souillées sont peu accueillantes (de tout façon, se baigner tout habillé à cause des lois iraniennes ne m’enchante pas trop), …en revanche, j’ai plutôt apprécié l’arrière pays et ses petits villages enfoncées dans les vallées.
L’un des plus célèbres est Masouleh. Il est construit en terrasse sur un flanc de montagne, le lieu est connu en Iran comme l’endroit ou « le toit des maisons est le chemin pour ceux du dessus ». Le village a su, avec ses maisons ocres, conserver une vraie authenticité jusqu’à aujourd’hui.
(La photo n’est pas de moi car impossible de retrouver les miennes)
Il existe également, sur la route de Masouleh, une petite ville du nom de Fuman. Rien de bien palpitant, mais il y a une spécialité de galettes fourrées avec une pâte de noix qui vaut vraiment le déplacement.
samedi 8 mai 2010
Enfin une bonne nouvelle
La municipalité de Téhéran et « Carrefour » ont l’honneur d’annoncer l’ouverture de leur premier centre commercial, dénommé « Hyperstar », à l’est de la ville.
Un bon gros Carrefour comme il y en a tant en France (voire un peu partout dans le monde), avec plein de chose à l’intérieur !!!
Bien sur, tout n’est pas encore parfait : les étals ne sont pas toujours bien achalandés et certains rayons (fromage, charcuterie,…) sont d’une monotonie affligeante,…et je ne vous parle même pas du rayon « spiritueux ».
Quoiqu’il en soit, son ouverture nous a substantiellement facilité la vie. Fini les petites boutiques de 10 m2 où s’entassent les produits du sol au plafond, fini les petites superettes qui vendent des produits d’importation 2 ou 3 fois leur prix, et fini aussi les « Sharvand », sorte de « Prisunic » des années 70 où les hôtesses de caisse étaient aussi avenantes que les matons de la Santé.
Au risque de passer pour bassement matérialiste, ce jour fut à marquer d’une pierre blanche !!
Un bon gros Carrefour comme il y en a tant en France (voire un peu partout dans le monde), avec plein de chose à l’intérieur !!!
Bien sur, tout n’est pas encore parfait : les étals ne sont pas toujours bien achalandés et certains rayons (fromage, charcuterie,…) sont d’une monotonie affligeante,…et je ne vous parle même pas du rayon « spiritueux ».
Quoiqu’il en soit, son ouverture nous a substantiellement facilité la vie. Fini les petites boutiques de 10 m2 où s’entassent les produits du sol au plafond, fini les petites superettes qui vendent des produits d’importation 2 ou 3 fois leur prix, et fini aussi les « Sharvand », sorte de « Prisunic » des années 70 où les hôtesses de caisse étaient aussi avenantes que les matons de la Santé.
Au risque de passer pour bassement matérialiste, ce jour fut à marquer d’une pierre blanche !!
vendredi 26 juin 2009
Unplug
Constatant que le gouvernement utilise la propagande anti-occidentaux pour discréditer le mouvement en cours, je suspends temporairement l'écriture de ce blog. Un autre a été créé en mode privé afin d'éviter tout risque de mauvaise utilisation (je suis peut-être parano, mais tous les prétextes sont utilisés en ce moment pour arriver à leur fin)
Si vous voulez y accéder, merci de laisser un commentaire sur ce post (avec votre adresse mail et un petit message qui me permettra de filtrer les demandes indésirables).
Merci de votre compréhension.
la rédaction.
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Merci de votre compréhension.
la rédaction.
Libellés :
Censure,
Election,
Propagande
samedi 20 juin 2009
Blackout
Malgré les demandes, il m’est très difficile de relater les événements en Iran : d’une part parce que je ne suis pas un témoin direct des grandes manifestations qui se déroulent dans le centre de Téhéran, et d’autre part à cause de la chape de plomb qui s’est abattue sur les médias iraniens et étrangers depuis les élections.
La censure s’est fortement alourdie notamment sur le net ou les accès aux sites communautaires (Facebook, Twitter, MySpace, Youtube,....) ont tous été bloqués. Ces sites étaient utilisés par les manifestants pour informer ou organiser leurs rassemblements.
Les journaux et télévisions iraniennes qui ne brillaient déjà pas par leur objectivité ont ignoré les évènements les premiers jours avant d’admettre, devant l’ampleur des manifestations, l’existence de ce mouvement.
Quant à la télévision étrangère, une recrudescence des saisies des antennes satellites (interdites en Iran) se déroule en ce moment dans les différents quartiers de Téhéran. Ils ont même réussi à brouiller la diffusion de la BBC et d’autres chaînes d’information dont France24. Les journalistes étrangers ont bien sûr interdiction de couvrir les manifestations.
Tout est fait pour maitriser les flux d’informations : même les communications par téléphone (SMS, appel à l’étranger,...) sont fréquemment perturbées.
Les seules informations que l’on a proviennent de la propagande officielle ou de rumeurs totalement invérifiables. Nous ne savons tout simplement pas ce qui se passe réellement ici !!
D’un point de vue sécurité pour les étrangers, il n’y a pour l’instant pas de crainte à avoir. La situation au nord de Téhéran ou loge la majorité des étrangers est relativement calme (avec une présence policière accrue). Les commerces, les services (autre que la communication) et l’industrie fonctionnent normalement, il n’y a pas de grand débrayage (le fonctionnement des universités est à priori plus perturbé mais sans avoir de confirmation).
Le mot d’ordre donné par les ambassades est de se tenir à distance des rassemblements : les prochains jours seront cependant cruciaux (suite à l’allocution du « Guide Suprême » demandant l’arrêt des manifestations).
PS : Le cas échéant, ce blog passera en mode « Privé » pour éviter les risques de censures.
La censure s’est fortement alourdie notamment sur le net ou les accès aux sites communautaires (Facebook, Twitter, MySpace, Youtube,....) ont tous été bloqués. Ces sites étaient utilisés par les manifestants pour informer ou organiser leurs rassemblements.
Les journaux et télévisions iraniennes qui ne brillaient déjà pas par leur objectivité ont ignoré les évènements les premiers jours avant d’admettre, devant l’ampleur des manifestations, l’existence de ce mouvement.
Quant à la télévision étrangère, une recrudescence des saisies des antennes satellites (interdites en Iran) se déroule en ce moment dans les différents quartiers de Téhéran. Ils ont même réussi à brouiller la diffusion de la BBC et d’autres chaînes d’information dont France24. Les journalistes étrangers ont bien sûr interdiction de couvrir les manifestations.
Tout est fait pour maitriser les flux d’informations : même les communications par téléphone (SMS, appel à l’étranger,...) sont fréquemment perturbées.
Les seules informations que l’on a proviennent de la propagande officielle ou de rumeurs totalement invérifiables. Nous ne savons tout simplement pas ce qui se passe réellement ici !!
D’un point de vue sécurité pour les étrangers, il n’y a pour l’instant pas de crainte à avoir. La situation au nord de Téhéran ou loge la majorité des étrangers est relativement calme (avec une présence policière accrue). Les commerces, les services (autre que la communication) et l’industrie fonctionnent normalement, il n’y a pas de grand débrayage (le fonctionnement des universités est à priori plus perturbé mais sans avoir de confirmation).
Le mot d’ordre donné par les ambassades est de se tenir à distance des rassemblements : les prochains jours seront cependant cruciaux (suite à l’allocution du « Guide Suprême » demandant l’arrêt des manifestations).
PS : Le cas échéant, ce blog passera en mode « Privé » pour éviter les risques de censures.
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